Accord QVT : assouplissement sur la 2ème vague pour télétravail

Publié le par CFE-CGC Métiers de l'Emploi

C’est cette semaine que les régions devraient communiquer aux agents qui en ont fait la demande s’ils pourront bénéficier à partir de la rentrée du télétravail et du travail de proximité, ceci en application de l’accord QVT.

 

 

En effet, dans son article 2.1.15 (modalités de mise en œuvre du dispositif), l’accord prévoit des pourcentages pour la première, la deuxième et la troisième année d’application de l’accord.

 

 

Si certains ont voulu lire ce paragraphe comme un maximum fixé par l’accord, une simple relecture de ce texte apporte une compréhension beaucoup plus simple puisqu’il est dit « Le dispositif pourra permettre d‘atteindre 10% de télétravailleurs pour chaque établissement la première année, puis 15% pour la 2ème année et, en fonction du bilan de mi-parcours, d’atteindre 20% la dernière année de l’accord, en tenant compte des éléments d’évaluation examinés par la commission de suivi. ». Il n’y a donc pas eu de quotas fixés mais plutôt des objectifs pour une montée en charge progressive.

 

 

Face au retour plus que positif de la première année de mise en œuvre du télétravail dans le cadre de cet accord (à ne pas confondre avec la modalité concernant le handicap), et face à l’augmentation des demandes pour la deuxième année, le Directeur Général a souhaité ne pas se fixer de barrière. En agissant ainsi, et dans le respect des contraintes que fixe l’accord (nécessités de services, éligibilité des activités...) cela permet d’éviter l’écueil de la rotation du bénéfice du dispositif. En effet, face au très fort constat de satisfaction, et dans le souci de la Qualité de Vie au Travail, il aurait été surprenant de dire à un agent satisfait qu’il faut arrêter pour laisser sa place à son collègue.

 

 

Les organisations syndicales signataires de l’accord (CFE-CGC, CFDT et CFTC) ont été préalablement consultées la semaine dernière avant que l’information ne soit donnée aux régions.

 

 

À cette occasion, la CFE-CGC Métiers de l’Emploi a posé plusieurs conditions :

 

  • Que la question du retrait des PO imposé aux sites ne se reproduise plus. La direction s’engage à ce que la question ne soit plus posée aux DR (certains avaient refusé le retrait pour la première vague) mais aux sites, au plus près de la problématique. Nous éviterons ainsi les situations absurdes que pouvaient créer ces retraits parfois amplifiés par des agents en travail de proximité se retrouvant sans PO.

 

  • Que les freins plus ou moins virtuels de l’accès au télétravail des encadrants ne se reproduisent plus. Les blocages culturels de certaines directions pratiquant le refus systématique doit cesser. Preuve a été faite qu’un encadrant en télétravail (rappelons-le, sur ½ ou 1 journée par semaine seulement ! ), ne met pas en péril son site/service et y trouve enfin un peu de calme pour traiter ce qu’il n’arrive à faire lorsqu’il est sollicité à longueur de journée.

 

  • Comme en commission de suivi, la CFE-CGC Métiers de l’Emploi, rappelle la revendication des encadrants : qu’il puisse eux aussi bénéficier, comme tous les agents, des bénéfices de l’accord QVT et qu’ils ne soient pas vu que comme les garants de la mise en œuvre de l’accord... pour les autres.

 

  • Que le travail de proximité soit réellement étudié et apprécié et non refusé souvent systématiquement. Les grèves SNCF ont révélé que cette modalité est une vraie solution.

 

 

Travail d’analyse en cours :

 

Un travail est en cours à la Direction Générale suite à la consultation des agents ayant bénéficié du télétravail et du travail de proximité sur la première vague. Cette consultation concernait aussi les encadrants de ces agents. Sur les premiers éléments que nous avons pu voir, la satisfaction est très importante sur les bénéficiaires. On pourrait même parler de quasi-unanimité.

Si du côté des encadrants d’agents en télétravail ou en travail de proximité, la satisfaction globale est forte, il en demeure pas moins quelques points à regarder de plus près comme, par exemple, la cohésion d’équipe, la répartition du travail ou la communication entre les agents. Rien de dramatique, mais il va falloir être vigilant sur ces éléments. Tout cela sera vu une fois le travail d’analyse terminé lors d’une prochaine réunion de suivi de l’accord.

 

 

Pour rappel :

 

Contrairement à la première année, la possibilité de télétravailler était ouverte pour cette campagne aux activités par téléphone des agents du 3949 et du 3995.

 

Publié dans QVT

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