Contrat d'Engagement Jeune : la CFE-CGC s'abstient lors du CSEC du 20 décembre.
/image%2F1490346%2F20211220%2Fob_18ce13_2021-12-20-explication-de-vote-cej-pag.jpg)
Un rapport rendu de l’IGAS a mis en lumière la nécessité de ce rapprochement pour une meilleure coordination entre les deux établissements afin de renforcer un accompagnement le plus inclusif possible.
Ce projet a été présenté dans le cadre d’une phase pilote, avec un début de dialogue social au 24 10 19. Une extension de ce projet a fait l’objet d’une consultation au CSE Central le 22 décembre 2020.
Aujourd’hui, la Direction Générale entame une phase de généralisation après ce passage en CSEC.
L’enquête réalisée auprès de 500 répondants montre une satisfaction des acteurs, avec une bonne appropriation et mise en œuvre des offres de service partagées.
Les apports de simplification, de montée en compétences des agents des 2 structures sont notés. La DG constate que de nombreux retours demandent un délai d’installation et de généralisation de ce dispositif plus long pour garantir la réussite du projet ; la Direction déclare avoir pris en compte cette donnée dans la construction du rétro planning.
Celui-ci prévoit :
Intervention de la CFE-CGC :
Sur ce projet, dès le Pilote, la CFE-CGC avait exprimé sa vision favorable avec des grands principes structurant ce rapprochement, qui nous apparaissaient aller dans le bon sens : une plus grande simplicité et lisibilité pour le public, un partage d’informations entre les conseillers PE et CE, un enrichissement mutuel.
Pour autant, dans le contexte actuel, même si nous notons une volonté de détente du rétro planning de déploiement, la CFE-CGC alerte de nouveau quant à la charge générée par ce rapprochement pour l’encadrement en termes d’organisation, d’investissement partenarial et de management « fonctionnel ».
Une question sur la présence des agents Cap emploi : pour notre organisation syndicale, afin de favoriser tant la dimension d’acculturation, le développement des connaissances que l’apport de réponses spécifiques au public BOETH, il est essentiel qu’a minima 1 ou plusieurs agents Cap emploi soient disponibles sur toutes les demi-journées de la semaine.
Par ailleurs, nous notons encore des problématiques liées aux packs d’habilitations.
Enfin, sur le sujet de l’offre de service à destination des entreprises, même si on relève dans le projet une évolution de ce volet, elle reste à notre sens encore assez restreinte en termes d’organisation du travail et de plus-value du service rendu lors des recrutements. Nous demandons des précisions sur ce point.
Suite à notre questionnement, la direction générale prend en compte notre alerte et précise que la charge ELD est l’une des principales raisons pour laquelle le calendrier a été repoussé.
La DGA, Misoo YOON, précise que les ressources de Cap emploi ne permettra pas une présence continue sur toute la semaine, certains agents CE auront même plusieurs sites d’intervention. Misoo YOON partage notre point de vue et le regrette, considérant que c’est un possible frein à l’acculturation et à la collaboration.
De même, la DGA reconnaît que si l’offre de service entreprise a été travaillée dans le cadre du pilote et de l’extension, il est nécessaire de l’enrichir et qui reste plus modeste, avec une adaptation locale plus à la main des agences, en fonction de la réalité des territoires.
Pour mémoire voici la position de la CFE-CGC exprimé fin décembre 2020 sur le dossier. cliquez ICI
Intervention de la CFE-CGC
La CFE-CGC reçoit favorablement ce projet qui s’inscrit dans une volonté de simplification et de modernisation.
Nous nous interrogeons sur les outils que doivent avoir l’agent pour utiliser cet applicatif ? Comment garantir l’authentification du signataire ?
Intervention de la CFE-CGC
La CFE-CGC intervient pour remarquer un manque de fluidité de l’outil et alerte sur le retour fait dans le cadre des pilotes, sur une période pendant laquelle il y a eu très peu de déplacements réalisés dans le cadre de notre crise sanitaire. La CFE-CGC rappelle l’utilité de faire un rappel aux utilisateurs de saisir régulièrement leur note de frais afin de s’approprier au mieux le nouvel outil et éviter que les agents n’abandonnent leurs demandes de remboursement.
Opposition à la réforme, inquiétude quant aux impacts du calendrier (demande de report) ; demande à ce que les courriers soient envoyés aux élus
Intervention de la CFE-CGC :
La CFE-CGC s’oppose pleinement à cette réforme. Pour autant, en tant qu’opérateur public, nous allons devoir l’appliquer. Nous demandons de décaler dans le temps cette mise en œuvre étant donné le contexte sanitaire et les conséquences économiques et sociales qui risquent d’être dramatiques, générant de la détresse et de la violence potentielles.
Nous demandons de + d’être destinataire des courriers aux DE pour connaître les contenus et les formulations faites aux DE afin de vous apporter nos remarques et propositions d’évolution.
Par ailleurs, nous ne comprenons pas le calendrier envisagé qui prévoit que les DE recevront des courriers d’information avant que les agents soient formés, c’est pour nous inacceptable. Les agents doivent avoir leur formation en amont pour délivrer, dans les meilleures conditions, l’information aux DE ; la CFE-CGC demande à la Direction générale de repousser l’envoi des courriers à la mi-juin. Par ailleurs, la CFE-CGC demande à ce que le simulateur soit à la disposition des DE en même temps que l’envoi des courriers.
Nous demandons une anticipation du Webinaire à destination des managers et experts prévu à la mi-juin.
C’est impensable de constater que des Directeurs se posent déjà la question sur comment mettre des vigiles devant toutes les agences ; nous demandons de revoir complétement le rétro planning de déploiement.
La direction estime normal d’avoir pris le temps pour décliner les nouvelles mesures, elle était aussi en attente des textes de la fonction publique qui sont tombés dans le week-end.
Lors de la visio DSC de vendredi, la DG avait précisé que les informations étaient suspendues aux infos données par le ministère ce week-end, donc la note est conforme à ces consignes et à pris en compte les notes sorties dans le week-end.
La DG informe que le PRA 2 est maintenu mais avec des aménagements.
Les Congés :
La direction examinera la situation à fin avril pour envisager un report des dates de congés si le volume de congés reste important.
Pas de retour en arrière sur ce qui a été posé : les congés posés ne pourront pas être transformés en ABAP !
A date, la direction ne prévoit pas d’enlever des jours de congés pour les agents en ABAP mais si la crise perdure, cela sera peut-être nécessaire.
Gestion RH
Age des enfants et ABAP : Pour ce qui est de l’âge des enfants pour le droit aux parents à avoir des ABAP, lecture est faite de la note ministérielle ; les gardes d’enfants peuvent être accordées à des agents dont les enfants sont en crèche, maternelle et élémentaire sous réserve des nécessités de service et de l’accord du manager ; la date de fin de cette mesure est le 26 avril.
Pour les personnes vulnérables, ou qui pourraient propager le virus, ils doivent fournir un justificatif pour éventuellement être en ABAP.
Télétravail
Les managers doivent également pouvoir bénéficier du TLT même si c’est compliqué pour les petites agences.
Prise d’ABAP en demi-journée ? L’agent qui souhaite télé travailler une demi-journée, pose du TLT pour la journée complète et il fait ce qu’il peut. La gestion à la demi-journée du télétravail est compliquée administrativement.
La nécessité de service : continuité de service ; si cela était nécessaire, il pourrait être demandé à certains agents qui ont des enfants de moins de 12 ans de télé travailler pour assurer la continuité de service ; pour autant, il n’y a que 33% des conseillers qui ont des enfants de moins de 12 ans.
Organisation du travail
Pas de retour au PRA1 ; néanmoins, si cela est nécessaire possibilité de recourir au vidéo portier pour réguler les flux.
Sur les activités collectives : c’est en miroir de ce que nous demandons aux prestataires, si possible en distanciel et sinon en respectant les mesures barrières.
Les formations qui doivent être maintenues sont les formations prioritaires et seulement celles-ci.
L’activité des agents de Pôle emploi ne permet pas d’obtenir une dérogation pour que les enfants des agents pour qu’ils puissent avoir accès à l’école classique.
Rappel du décalage de certains projets : CR, rapprochement PE/CAP, reprise du pack de démarrage à l’issue de la crise
Santé et soutien psychologique
Les déclarations des clusters : il existe un guide qui précise les mesures pour les établissements ; si cluster : informer l’ARS, la médecine du travail, les agents et le CSE ; désinfecter le site ; il n’y a pas à faire de déclaration d’accident du travail à faire.
La vaccination : on en reparlera quand la capacité à vacciner sera plus large et la direction saura organiser de la souplesse si nécessaire.
Recours au psychologue : les agents peuvent y avoir recours autant qu’ils le souhaitent.
Malakoff vient de préciser : 4 séances de psychologues sont à disposition des agents en plus de celles prévues dans le contrat.
La CFE-CGC Métiers de l’emploi a remercié la DG pour les évolutions apportées à la note RH avec notamment les éléments qui permettent une harmonisation des consignes RH de celle-ci entre salariés public et privé, suite aux précisions apportées par le gouvernement ce week-end.
Nous avons sollicité la DG quant à l’attention particulière envers les ELD pour qu’ils ne soient pas les seules à être contraintes au présentiel, le télétravail doit être possible pour tous ; nous demandons également, comme lors de la réunion DSC qu’une souplesse existe quant à la pose des congés sur cette période suite aux annonces du chef de l’Etat.
La DG nous répond qu’il est nécessaire d’assurer une présence managériale sur site mais Jean-Yves CRIBIER rajoute que les ELD doivent pouvoir bénéficier également du télétravail, en prenant en compte le principe d’un roulement au sein de l’ELD. La DG reconnaît les difficultés rencontrées par les ELD pour maintenir et organiser une organisation sur site.
Avant d’aborder le point à l’ordre du jour concernant la situation sanitaire au sein de notre établissement, plusieurs organisations prennent la parole, notamment pour réagir suite à la diffusion de l’émission « Ma vie de conseillère à Pôle emploi » dans Envoyé spécial sur France 2. Pour FO, la principale actualité est plus la réforme de l’assurance chômage à venir que ce reportage. Le SNU précise qu’« Il n’y a pas que du faux dans le reportage », l’OS nous explique que « c'est normal de se faire attaquer par ce genre d’émission, c'est la course à l'audience, c’est le buzz qui veut cela » et « Si on comme à s’offusquer de ce genre d’émission, on devrait également s’offusquer d’autres sujets, comme la caricature faites des jeunes dans les banlieues ». Le SNU considère que certaines OS [dont la CFE-CGC] ont sur-réagi…La CGT rejoint la position de FO.
Situation sanitaire
Intervention du président à compter de mercredi ; ce qui est présenté ce jour est à date et devra être adapté compte tenu des annonces.
Chiffres à la semaine 11 :
On reste toujours en PRA 2
Réponses de la direction aux questions posées :
Questions diverses :
Ouverture du CSEC par le président ; suite aux demandes de différentes OS pour organiser un CSEC extraordinaire sur la situation sanitaire ; la direction propose de mettre ce point à l’ordre du jour et de reporter le point sur le pilote projet signature électronique au mois d’avril
4 organisations syndicales font une déclaration concernant la charte télétravail contestant cette charte et se réservent le droit de contester devant un tribunal
Explication de vote de la CFE-CGC Métiers de l’emploi :
Nous sommes consultés ce jour sur la généralisation du projet « conseiller référent indemnisation ».
Au terme de débats qui ont permis d'apporter de nécessaires clarifications sur un projet qui touche au coeur de nos métiers, la CFE CGC métiers de l’emploi émet un avis favorable sur le sujet.
En effet, nous considérons que ce projet devrait permettre un accompagnement de qualité des demandeurs et générer la satisfaction de ces derniers au regard de la personnalisation renforcée. De même, nous pensons qu'il est de nature à permettre une clarification des rôles dévolus à chacun des métiers exercés au sein de l'agence.
Pour autant, de notre point de vue, il est essentiel de tenir compte de certaines conditions pour la réussite de ce projet :
Télécharger l'explication de vote ICI
La CFE-CGC rappelle que cette charte en elle-même est suffisante mais ne peut remplacer un accord sur le télétravail qui sortira de la négociation. La CFE-CGC priorise cette démarche de négociation collective dans laquelle elle prendra toute sa place afin d’enrichir a maxima un texte que nous souhaitons beaucoup plus ambitieux que cette charte.
Information sur le pilote OGD :
Présentation du pilote Office 365
Recrutement de 500 CDD dans les agences en QPV
Point sanitaire :
La CFE-CGC remercie la Direction pour la fermeture des agences dès le jeudi matin, le message aux managers, la vidéo enregistrée, la mise à dispo des outils d’écoute psychologique, etc… ;
Nous rappelons la nécessité de prendre des mesures d’urgence afin de réassurer nos collègues, les accompagner dans leurs craintes et leurs interrogations ; nous demandons que soit pris en compte les demandes d’agents de sécurité si nécessaire, nous demandons que le ZERO tolérance soit décidé en cas d’agressions verbales écrites et évidemment physiques ; une mises en œuvre d’actions de communications en interne mais aussi en direction de nos usagers ; nous insistons pour que soit réaffirmait la nécessité d’une relation respectueuse, mutuelle !
Il est important pour la CFE-CGC de mettre à disposition la ligne d’écoute de manière prolongée avec un bon dimensionnement afin d’accueillir les expressions de nos collègues, en rappelant le caractère anonyme de la démarche.
La CFE-CGC rappelle que les ELD se sont sentis particulièrement touchés par l’assassinat de leur collègue REP qui appartenait à la famille des managers ! Les managers ont dû faire face alors qu’eux même n’étaient pas toujours préparés, sous le choc, ils ont dû être là pour leurs agents ; nous demandons que la DG prenne en compte des ELD, dans ce contexte, et qu’ils bénéficient d’une attention particulière ;
Pour le site de VALENCE, une question peut se poser sur son maintien, en l’état ; la Direction, avec le collectif du site, devraient pouvoir échanger également sur ce sujet.
Nous rappelons qu’on est là face à une folie meurtrière, d’un esprit déséquilibré.
La CFE-CGC ne comprends pas ceux qui font le lien avec la perte d’emploi, la peur du demain, un management dur avec des EPA pouvant être à charge, ceux qui considère qu’il est nécessaire que la nouvelle réforme de l’assurance chômage soit abandonnée par l’Etat…
Pour la CFE-CGC, il est indispensable de maintenir le lien humain avec nos usagers, au contraire il faut être au plus près des DE et être dans le dialogue, PE a un rôle essentiel socialement.
Renforcement de l’offre de formation va être nécessaire, de retravailler les dispositifs de signalement ;
Sur la question de l’accueil, nous considérons comme impensable de vivre demain dans une agence transformée en bunker ;
Le Directeur Général : considère que la violence augmente, que le contexte social est + en + difficile, mais pour le DG, il n’y a aucun lien avec le drame survenu. Aucune trace de litige entre le tueur et PE, Valence n’était pas son agence / le DG considère que les discours de certains (CGT, SNU et FO) sont le terreau du PE bashing ;
La question c’est la sécurité et comment la renforcer ; la DG partage notre point de vue sur une TOLERANCE ZERO ! Quand cela arrive : plaintes ; se poser la question de l’enregistrement des échanges au 39 49 ; il existe une scandaleuse proportion de message de haine et il n’y aura pas de réponse sur ceux identifiés dans les réseaux sociaux ; pour autant des actions en justice peuvent être menées.
Le DG nous informe que sur janvier, 900 fiches de signalement ont été réalisées, plus de 7% par rapport à janvier 2020 ; Le DG veut s’assurer que la procédure soit bien connue ; il est d’accord avec notre proposition de développer notre offre de formation ; PE est passé dès vendredi de 6 à 26 psychologues pour prendre en compte les appels des agents ; Ok pour ne pas transformer les agences en bunker ;
La sécurité est une affaire de spécialistes et d’experts, nous avons une convention d’audit avec la Police nationale et la Gendarmerie ; surtout, ne nous transformons pas tous en pseudo expert en sécurité…le DG opterait sur la vidéo surveillance, plus que sur l’idée de détecteur de métaux à l’entrée des sites ; Sur le site de Valence, la DG encouragera les volontés de mobilités des agents ;
Le Directeur Général rappelle qu’il a été choqué d’entendre ceux qui ont fait le lien entre ce drame et une certaine forme de maltraitance des DE par le système et PE.
Pour les VSC, même si pas d’accès à la protection fonctionnelle, car non salarié de notre Etablissement, Pôle emploi peut mettre en place un dispositif équivalent.
Le DG précise qu’il est intéressé par l’expérimentation de Médiateur dans les quartiers nord de Marseille, qui facilite les conditions d’accueil.
La DG veut se concentrer sur les préoccupations des collègues, à savoir le besoin de sécurité